L’avis du Dr Lanoiselée sur la solution TRIOS Share : « Un véritable confort sans fil »

Le Docteur Lanoiselée est un utilisateur actif des produits 3Shape depuis de nombreuses années et a récemment intégré la nouvelle solution de numérisation sans fil TRIOS Share à son flux de travail. Nous lui avons demandé d’évaluer le produit pour nous et de nous donner son avis en toute franchise.

Notre cabinet dentaire fait partie d’une maison de santé pluridisciplinaire qui comprend différentes professions médicales. Nous avons quatre fauteuils, dont trois dédiés à l’omnipratique et un dédié davantage à la chirurgie. Cela fait plusieurs années que nous sommes passés à l’empreinte optique avec TRIOS, ayant fait le choix des systèmes sans fil, notamment TRIOS 4 et maintenant TRIOS 5, qui donnent une vraie liberté de mouvement.

Avant d’entrer dans les détails concernant TRIOS Share, quelques mots sur l’organisation de notre cabinet

Nous possédons cinq PC de bureautique : trois dans chaque salle de soins, plus un à l’accueil et un autre dans la salle de radiologie. En ce qui concerne les PC dédiés à la numérisation, j’ai récemment mis à niveau mon PC pour pouvoir scanner au fauteuil avec un écran dédié. Cet ordinateur me sert aussi pour les travaux de modélisation sur les logiciels comme TRIOS Design Studio ou Dental System et les planifications implantaires dans Implant Studio. En outre, nous disposons de deux unités MOVE, complètement adaptées à la prise d’empreinte. Au total, cela fait trois salles de soins bien équipées et une quatrième où nous scannons de manière plus ponctuelle.

La question était de savoir comment utiliser au mieux cette salle sans scanner

C’est cette quatrième salle qui pouvait occasionner de temps en temps de petits embouteillages que nous devions gérer. Déplacer les unités d’acquisition MOVE ne prend que quelques secondes, mais, pour peu que quelqu’un soit déjà en train de les utiliser, nous étions obligés de modifier notre logistique là où nous préférerions ne pas le faire. Nous avions besoin de solutions vis-à-vis de cela.

Nous devions trouver une solution pratique et ergonomique adaptée à 4 praticiens

Actuellement, nous sommes trois à travailler au cabinet, mais nous allons intégrer un collaborateur cette année pour remplacer un collègue récemment parti à la retraite. Notre futur collaborateur pourra travailler sur le fauteuil dédié à la chirurgie quand il n’y a pas d’opérations prévues ou, sinon, sur nos autres fauteuils.

Je peux également être amené, pour dépanner, à être dans une autre salle pour scanner.

Parfois, ma salle est en train d’être nettoyée par mes assistantes, et j’ai juste besoin de faire un scan de contrôle ou de compléter une information.

Dans ces cas-là, j’utilise TRIOS Share pour connecter directement ma caméra à un poste se trouvant dans une autre salle pour scanner sans difficulté. Cela permet de fluidifier l’activité, car nous devons répondre à une très forte demande aujourd’hui. Comme nous sommes à présent moins nombreux au sein du cabinet, nous essayons d’optimiser au maximum les ressources. Dans cet esprit-là, nous cherchions des solutions qui soient les plus simples possibles et les plus ergonomiques, qui ne nous obligeraient pas à déplacer le matériel ni à demander à nos assistantes de préparer les salles trop en amont.

Nous utilisons à la fois la mise en miroir et plusieurs postes de numérisation pour une flexibilité maximale

Notre cabinet est situé à l’étage, et au rez-de-chaussée, nous avons un serveur central hébergeant toutes les informations de numérisation : nos scans intra-oraux et nos Cone Beam sont enregistrés dessus. Cela nous permet de sauvegarder et de centraliser les informations. Nous pouvons ainsi récupérer les cas de nos collègues sur nos propres PC. Pour les planifications, mes collègues utilisent souvent mon poste, qui est le plus puissant et qui est équipé d’un grand écran confortable.

Quand j’ai besoin d’aller dans la quatrième salle où le PC est moins puissant, j’utilise la solution de mise en miroir TRIOS Share qui me relie à mon PC principal via l’application Splashtop. Pour bénéficier d’une connexion fluide et d’un débit adapté dans toutes les salles, nous avons renforcé notre réseau Wi-Fi existant, qui parcourt le cabinet et qui est entièrement dédié à la CFAO. Comme je l’ai déjà mentionné, nous utilisons également la connexion directe, disposant de trois postes de numérisation performants : un PC et deux unités MOVE. De cette façon, nous pouvons travailler en toute flexibilité et éviter l’accumulation des retards, qui arrivent assez facilement dans nos activités.

La différence de connectivité se manifeste au niveau de la gestion des cas et de la mobilité

Auparavant, la connexion du scanner s’effectuait uniquement via l’adaptateur TP-Link. Maintenant, l’antenne TP-Link fournie n’est nécessaire qu’au tout début pour faire reconnaître le scanner par le réseau Wi-Fi.

Une fois que le scanner est reconnu, aucun accessoire supplémentaire n’est requis pour son fonctionnement et l’adaptateur peut être remis dans la boîte d’origine de TRIOS. 

Le mode de connexion paraît identique mais est radicalement différent. Cette différence est notamment visible dans la gestion des cas, où nous ne sommes plus obligés de fermer des cas et de les rouvrir ensuite. Nous pouvons avoir plusieurs cas distincts ouverts sur différents postes et travailler en parallèle d’une manière plus fluide en choisissant le cas qui doit être actif. Par exemple, je peux emprunter le scanner de ma collègue et le lui rendre cinq minutes plus tard sans interrompre son flux de travail.

Déplacer la caméra d’une salle de soins à l’autre est devenu encore plus simple. Avec le TP-Link, lorsque les portes restaient ouvertes, la caméra pouvait se reconnecter sur l’ancien poste de numérisation. Donc, nous avons également gagné en individualisation des postes. Comme l’empreinte en elle-même ne prend que quelques secondes, finalement, c’est notre travail de préparation qui est le plus long et qui peut être optimisé.

J’ai testé la puissance du signal avec tous les appareils connectés – tout fonctionnait correctement

Ma salle de soins mesure 20 mètres carrés. L’ordinateur se trouve dans une loge entièrement fermée, derrière moi quand je scanne, en revanche l’écran est posé devant moi. Par rapport à mon fauteuil, l’écran est situé à trois heures, me permettant de contrôler mon patient. J’ai beaucoup de réseaux Wi-Fi dans mon cabinet : mon imprimante 3D, mon spectrophotomètre fonctionnent en Wi-Fi ; mon téléphone et mon ordinateur portables sont également branchés. J’ai aussi des périphériques accessoires connectés occasionnellement.

Par curiosité, j’ai testé la portée du signal en reculant dans le couloir avec une unité MOVE active. Avec notre système de bornes Wi-Fi, le signal rebondit parfaitement dans toutes nos salles, en s’atténuant dès la sortie de la zone dentaire. Il m’arrive rarement de scanner les patients dans les salles d’attente de mes collègues voisins, donc cela ne pose pas de problème. Cependant, je peux scanner partout où j’ai une couverture Wi-Fi. Et cela répond largement à mes besoins : sans perte de signal, sans interférences. Je craignais la multiplication des réseaux Wi-Fi au début, mais, comme nous pouvons le constater, nos réseaux existants ne s’entrechoquent absolument pas.

Tout mettre en place avec l’aide d’un spécialiste en informatique

J’ai commencé par consulter Internet. Il existe un large choix de périphériques pour redonner du Wi-Fi, des systèmes qui recopient ou recréent un réseau. Avec l’aide de mon beau-frère, qui est informaticien, j’ai compris qu’il fallait prolonger le réseau existant plutôt qu’en configurer un nouveau, pour que la transmission des informations soit fluide et sécurisée. Nous avons installé des bornes puissantes, avec possibilité de contrôler le débit et le nombre d’appareils qui sont connectés dessus.

La mise en place d’un réseau performant et le choix du matériel adéquat sont essentiels

Les bornes fonctionnent selon le principe « plug-and-play » : dès qu’on rajoute une borne, elle est automatiquement reconnue par le réseau et peut y être associée. Imaginons que demain le cabinet passe à huit salles – il me suffira de racheter quatre bornes pour ajouter des points d’accès supplémentaires. Nous naviguons au sein du même réseau où tous les ordinateurs et les scanners sont identifiés. La configuration d’un réseau performant et le choix du matériel adéquat est le point auquel il faut faire attention avant d’adopter la solution TRIOS Share, car un réseau de mauvaise qualité augmentera le risque de coupures, de parasitage et, par conséquent, de perte d’information.

Le coût de l’abonnement annuel à Splashtop : 100 €

L’abonnement annuel à l’application de mise en miroir avoisine 100 euros, de plus la dépense est passée sur le compte commun de notre cabinet. Cela coûte certainement moins cher que de racheter un PC. Et puis Splashtop, c’est un outil qui peut également être utilisé à d’autres fins. La mise en miroir peut être effectuée pour la radiologie, le logiciel de gestion. C’est aussi une application prenant en charge les tablettes. Donc, au-delà du prix, il faut également prendre en compte la polyvalence de l’outil.

Comment la solution TRIOS Share est utilisée dans ma pratique quotidienne

Voici une situation que j’ai eue il y a quelques mois. J’étais en train de réaliser un cas relativement complexe au fauteuil – plusieurs préparations pour de la prothèse collée. J’avais fait mon scan de pré-préparation, j’avais déterminé le plan d’occlusion et les morphologies idéales. Lorsque j’étais en train d’effectuer la préparation, mon patient étant sous le champ opératoire, mon assistante est arrivée avec une patiente qui s’était fracturé son complet en deux, un complet qui avait quelques années.

À l’approche de Noël, il fallait être réactif, n’ayant pas assez de temps pour fabriquer une nouvelle prothèse. Donc, j’ai dit : « Écoutez, je vais vous faire un immédiat pour les fêtes ». J’ai pris l’ancienne prothèse, j’ai recollé rapidement les deux morceaux avec un peu de cire sur l’extrados et je suis allé dans une autre salle pour scanner la prothèse et faire un duplicata. J’ai laissé repartir la patiente en disant : « On se revoit dans 24 heures – vous aurez une nouvelle prothèse ». Pendant l’heure du déjeuner, j’ai remodélisé sa prothèse en copie, qui a ensuite été imprimée. Le lendemain soir, je pouvais redonner à la patiente le duplicata imprimé, qui lui a permis de passer des fêtes tranquilles, avant de la revoir le mois suivant pour remettre les choses à plat et revoir son cas.

En ce qui concerne le premier patient, je suis revenu après les dix minutes, j’ai finalisé mes préparations et ai pris une empreinte supplémentaire après avoir gommé mes pré-préparations pour que le laboratoire puisse recevoir toutes les informations nécessaires à l’étape de conception : les pré-préparations, les préparations et l’occlusion.

C’est dans de telles situations complexes, lorsqu’on se dit : « Il faut que je rajoute les patients le soir, il faut que je parte encore plus tard, je densifie encore ma journée », que des petites solutions simples comme TRIOS Share nous font gagner du temps et, finalement, du confort de vie.